Le sujet du vaccin contre le Covid‐19 risque de créer autant de polémiques dans le monde du sport que dans la vie en générale.
Si Novak Djokovic s’était clairement positionné contre, Amélie Mauresmo avait été la première à poser le débat de façon claire : « Pas de vaccin, pas de tennis ».
C’était au début de la pandémie alors que personne ne savait vraiment comment et combien de temps le virus allait sévir.
Aujourd’hui, l’expérience de chaque pays doit aider à trouver les bonnes solutions. Le débat qui consiste à vouloir traiter la problématique grâce à une injection « magique » n’est pas obligatoirement le bon pour parvenir à retrouver doucement une vie normale. D’autant plus que « fabriquer » un vaccin n’est pas gagné.
Alors que toutes les institutions travaillent à un retour mesuré et maîtrisé, comme c’est le cas par exemple dans tous les championnats européens de football, on peut vraiment regretter les propos de la présidente de la WTA, Micky Lawler qui s’est exprimée sur une radio en Argentine. Elle reprend effectivement la logique frileuse d’Amélie Mauresmo : « Il est très difficile de jouer et de voyager si nous n’avons pas de vaccin. »
Publié le samedi 30 mai 2020 à 10:48