We Love Monfils

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Difficile de ne pas réagir aux propos de Gaël Monfils qui s’est exprimé récem­ment sur son site internet suite à quelques articles parus ici et là qui parlaient d’un retour diffi­cile pour le cham­pion trico­lore, pire d’une retraite presque anticipée. 

Gaël, offusqué et blessé, a donc décidé de répondre par les mots en parlant notam­ment d’une volonté de la part des médias de faire du clic. Le fameux argu­ment qui consis­te­rait à expli­quer que le seul but d’un jour­na­liste web est d’aller cher­cher l’embrouille pour faire du traffic. Un débat sans fin, un peu inutile dans son cas, puisque la « Monf » ne peut légi­ti­me­ment penser qu’il puisse encore faire autant de clics qu’Alcaraz, Nadal, Djokovic ou qu’un Kyrgios. 

En fait, en accu­sant les médias, Gael se punie lui même alors qu’il sait que l’on a tous besoin de ses coups majes­tueux, de sa hargne, et de son envie de combattre.

Qu’au fond de nous, on adore sa joie de vivre surtout quand elle s’ex­prime sur un court, que tout le monde We Love Monfils, que ce joueur est un ovni et qu’il aura marqué l’his­toire de ce jeu.

Après ce qu’il y a de récon­for­tant dans ce type de réac­tion, c’est que Gaël est vexé, touché, que son orgueil devrait lui permettre les bouchées double à l’en­trai­ne­ment, de bomber à nouveau le torse et de pouvoir jeter un regard noir en direc­tion de la fameuse tribune de presse sur un coup décisif.

On attend cela avec une vraie impa­tience parce qu’il est certain que Gaël n’a pas dit son dernier mot, que le fameux phénix renait toujours de ses cendres et que la « Monf » nous réserve toujours des surprise au moment où l’on ne l’at­tend plus.

J’ai le souvenir de son match incroyable face à Roger Federer en finale de la Coupe Davis à Lille en 2014. 

Ce jour là, concentré, affuté, rapide et précis, la « Monf » avait mis tout le monde d’ac­cord. S’il l’a fait une fois, il n’y a pas de raison qu’il ne puisse pas remettre le couvert même au crépus­cule de sa carrière.