C’était un match historique pour Andy Murray. L’Ecossais, qui sera numéro 2 mondial lundi, dépossédant Rafael Nadal, s’est employé pour venir à bout de Jo‐Wilfried Tsonga, 6–4, 7–6(8). Le futur ex‐numéro 3 mondial a gagné les quelques points qui ont fait la différence, et qui font de lui un membre du Big Four. « C’est toujours difficile contre lui, parce qu’il domine les échanges par sa façon de jouer », avouait Murray. « Il veut prendre en mains le match. J’ai dû rester solide et le faire travailler pour le pousser à la faute. J’ai réussi quelques gros retours qui ont fait la différence. »
Numéro 2 mondial lundi, Murray portera plus haut que jamais les couleurs britanniques dans le classement ATP. Mais cette place n’est pas une finalité pour lui, qui espère glaner le sommet de la hiérarchie. « C’est génial. J’ai été constamment à haut niveau depuis un an, même si je n’ai pas gagné de Grand Chelem. Mes résultats justifient le fait que je sois numéro 2, et que je me rapproche du sommet, pour être un jour numéro 1. C’est l’un de mes objectifs. J’ai beaucoup travaillé pour y arriver, et je vais continuer dans cette voie pour aller un rang plus haut. »
Opposé en finale à Juan Martin Del Potro, qui a sauvé une balle de match contre Andy Roddick, Andy Murray part grand favori de ce match. Mais l’Argentin apprend vite, et bouscule sans arrêt les meilleurs joueurs mondiaux. Il avait même battu l’Écossais à Madrid, sur terre battue. Sur dur américain, la surface de prédilection du finaliste du dernier US Open semble avoir encore de la marge. « Le meilleur joueur du monde des matchs en trois sets » (GC n°13) va opposer sa palette technique à la puissance argentine. La revanche du quart de finale explosif du dernier US Open qu’avaient joué les deux grands bonshommes de cet été américain.
Publié le dimanche 16 août 2009 à 10:10