AccueilM1000 - CanadaTsonga : "Contre Andy, je sais que j'ai ma chance."

Tsonga : « Contre Andy, je sais que j’ai ma chance. »

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Jo‐Wilfried Tsonga est revenu en confé­rence de presse sur sa très belle perfor­mance d’hier, à savoir sa victoire sur l’homme aux 15 titres du Grand Chelem et actuel numéro 1 mondial, Roger Federer. Évidemment ravi, le Français avoue pour­tant ne pas vrai­ment savoir expli­quer son fantas­tique retour dans la troi­sième et dernière manche (mené 5–1, Tsonga était revenu à 5 partout pour fina­le­ment l’emporter 76). Toujours est‐il que Jo a battu Federer, et que cette victoire semble avoir beau­coup d’im­por­tance pour lui. Maintenant qualifié pour les demi‐finales, où il rencon­trera le numéro 3 mondial Andy Murray, Tsonga veut croire en ses chances de victoire.

C’était un match très étrange. En fait c’est comme s’il y avait eu deux matches en un seul. Dans le premier set vous jouiez très bien, et dans le deuxième on a eu l’im­pres­sion que vous aviez quelques difficultés.

Oui, dans le premier set j’ai très bien servi, je jouais de manière incroyable. Je crois que le niveau de jeu du premier était vrai­ment haut. Et je l’ai gagné. Et c’était vrai­ment dingue de gagner cette première manche parce que, comme je l’ai déjà dit, ça jouait vrai­ment très bien. Ensuite c’est devenu diffi­cile, parce que vous savez, il est constam­ment sur sa ligne de fond, il joue vrai­ment facile et c’est très dur de jouer contre lui. Il a peut être pris 10 jeux d’af­filée, ce n’était vrai­ment pas évident. Et ensuite je ne sais pas ce qui s’est passé j’ai juste essayé de remettre la balle dans le court une fois de plus que lui, et de voir ce qui se passe­rait après. Et puis il a commencé à manquer et j’ai gagné le match. Donc je suis ravi ! (sourire)


Comment vous sentiez‐vous lorsque vous étiez mené 5–1 dans le troi­sième set ?

Je ne me sentais pas très bien ! (rires) J’étais mené 5–1, Roger jouait bien et je n’avais pas de solu­tion. Voilà comment je me sentais à ce moment là.


Comment avez‐vous été capable de renverser la situa­tion ? Je veux dire, c’est juste remarquable !

En fait, je crois que je ne sais pas vrai­ment. Je me suis juste dit, tu dois remettre la balle dans le court une fois de plus que lui, et je l’ai fait. C’est vrai, c’est une très bonne chose pour moi. C’était juste incroyable de retourner ce match.

A quel moment dans le troi­sième set vous‐êtes vous vrai­ment dit que vous pouviez le gagner ?

Après le premier break je me suis dit :« Okay, bon, pour­quoi pas ? » (rires)

Avant de gagner le tie‐break du troi­sième, vous aviez 3 balles de match à 6–5. Comment avez‐vous réagi après avoir manqué ces 3 balles de match, que se passait‐il dans votre tête ?

Je me suis dit que je devais travailler mon passing de revers ! C’est tout ! (Rires) Non je ne me suis rien dit de parti­cu­lier, juste que voilà, j’étais mené 5–1 et que je venais de manquer ces balles mais c’est comme ça, c’est le tennis.

Comment vous sentez‐vous après avoir battu le numéro 1 mondial, qui plus est alors que celui‐ci est actuel­le­ment dans une incroyable série de victoires ?

Je me sens bien après avoir battu Roger. C’est un senti­ment parti­cu­lier. Parce que vous savez, ce n’est pas un numéro 1 comme les autres. C’est Roger Federer. Et oui c’est vrai­ment spécial de le battre.

Comment classez‐vous cette victoire dans toutes celles que vous avez eues dans votre carrière ? Est‐ce la meilleure ?

(Hésitation) Hmmm, oui je pense que c’est la meilleure, en terme de prestige.

Qu’est‐ce qu’une victoire comme celle‐la apporte à votre confiance en vue de l’US Open ?

Vous savez, c’est vrai­ment bien parce qu’a­vant ce tournoi j’avais joué peut‐être 3 autres tour­nois et j’étais très frustré par mes résul­tats et mon niveau de jeu. Et main­te­nant je suis ravi parce que je joue très bien et j’ai battu quelques très bons joueurs, donc ça me donne beau­coup de confiance.

Vos pensées avant d’af­fonter Andy Murray en demi‐finale ?

Je sais que ça sera dur parce qu’Andy est un des meilleurs joueurs de ces derniers mois. Je sais que je dois jouer mon jeu, rester offensif. Et je verrais bien ce qui se passera. Je sais que j’ai ma chance et je vais tout faire pour la saisir.

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