Défait 6–4, 7–6(8) par Andy Murray, et malgré quelques occasions ratées, Jo‐Wilfried Tsonga louait davantage la qualité de son adversaire plutôt que de s’auto‐flageller après avoir manqué des occasions d’inquiéter réellement son adversaire. « Il est difficile à jouer parce qu’il défend très bien, et il est vraiment très rapide. Pour le mettre loin de la balle, il faut se lever tôt », racontait le Français après son match. Il a bien essayé de venir au filet, et malgré une belle réussite et quelques miracles, Tsonga a plié face à la régularité et la précision des passings tirés par l’Écossais. « Je suis venu au filet plus souvent que lors de mon dernier match, mais Andy est un très bon joueur et c’est difficile de volleyer à chaque fois contre lui. »
Présent en demi‐finale d’un Masters 1000 pour la première fois depuis octobre dernier, lors de sa victoire à Bercy, le Manceau commence vraiment à « titiller les meilleurs. » Son miracle contre Roger Federer, victoire 7–6(5), 1–6, 7–6(3), alors qu’il était mené 5–1 lors de la dernière manche, n’a pu trouver écho contre Murray. Il lui faudra enchaîner deux voire trois matchs de très haut niveau pour devenir membre des tout meilleurs joueurs du monde. S’ « il peut être injouable » comme l’a déclaré le numéro 1 mondial, qui l’a bien aidé lors de sa remontée fantastique, Tsonga devra passer les jours où il n’atteint pas la plénitude de son tennis. Comme Andy Murray hier, qui sera lundi numéro 2 mondial.
Publié le dimanche 16 août 2009 à 10:28