Gilles Simon s’est lâché en huitièmes de finale du Masters 1000 de Cincinnati contre Nikolay Davydenko. Contre l’un des hommes forts de cet été, le numéro 9 mondial a su passer au‐delà des échecs et de frustration pour s’imposer 6–7(6), 6–4, 6–4 en 2h22. Alors qu’il menait 6 points à 4 dans le jeu décisif, il a vu le Russe lui chaparder la manche 8–6 au tie‐break, un mal pour un bien. « J’avais envie de tuer tout le monde à ce moment‐là, a‑t‐il confié. Par la suite, j’ai cassé une raquette (de rage), ce que je ne fais rarement, et je crois que ça ma fait le plus grand bien… J’étais soulagé. »
Idéal sur les points importants, sauvant huit des neuf balles de break que s’est procuré le Russe, Gillou a gagné à la castagne. « Sans me lancer des fleurs, je crois que je l’ai joué intelligemment, bien au centre, en variations, et il n’a pas vraiment trouvé son rythme, il ne faisait pas les points gagnants qu’il aime. Je ne me sentais pas d’essayer de le battre en faisant un semi‐marathon, comme lors de nos dernières rencontres. »
Une douce revanche attend peut‐être maintenant le Français. Il retrouvera Novak Djokovic, qui l’avait battu en demi‐finale du tournoi de Dubaï en février dernier, une défaite qui avait le début des mois difficiles vécus ensuite par le Francilien.
Publié le vendredi 21 août 2009 à 15:44