Dans un match où le vent a définitivement démontré qu’il était le grand ennemi du tennis (avec le calendrier de l’ATP), Rafael Nadal l’a emporté face à Andy Murray en finale d’Indian Wells. Une victoire en deux sets négociés entre les bourrasques, mais deux sets secs (6−1 6–2) pour rappeler à l’Ecossais et au vent qu’ils constituaient un problème particulier pour tout le monde sauf pour le numéro 1 mondial. Ce début de tournée américain aura donc confirmé un certain nombre de données visualisées à l’Open d’Australie. Nadal en patron désormais installé du circuit, Federer pour l’instant trop irrégulier pour espérer empocher un titre, Djokovic qui cale depuis quelques mois devant les efforts à faire pour se farcir les deux molosses devant lui, et Murray en petite bête qui monte, qui monte mais qui pour l’instant doit confirmer en grand chelem. Derrière, on attend la réaction de nos petits Français à Miami. Car comme disait un de nos internautes : le tennis, ça va très vite.
Publié le lundi 23 mars 2009 à 00:07