Qualifié pour son premier Masters, l’Ecossais veut réussir et confirmer sa place parmi les meilleurs joueurs du monde. Et pense à 2009, où il veut concurrencer Federer et Nadal.
Sur Welovetennis, on vous avait présenté il y a peu de temps Andy Murray comme le quatrième larron, celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal des trois joueurs qui le précédent au classement Atp, à savoir Nadal, Federer et Djokovic.
Mais le britannique ne semble pas vouloir s’arrêter là. Conscient de ses capacités, et de ses lacunes, il vise clairement la plus haute marche mondiale : « Si je veux pouvoir concurrencer Rafa et Roger sur la saison entière, je dois m’améliorer sur le gazon et la terre battue, parce que pour le moment, leur jeu est beaucoup plus complet et adapté à ces surfaces que le mien. Ils sont incontestablement de meilleurs joueurs que moi, sur ces surfaces ».
Et si nous aimons cet esprit volontaire et déterminé, qui consiste à croire en soi et en ses rêves, Andy reste toutefois plus terre à terre et plus mesuré. D’autant que son actualité à lui, c’est la Chine, et le Masters : « Etre parmi les huit meilleurs joueurs du monde est une superbe émotion. Je n’y suis jamais allé mais j’ai entendu dire par d’autres joueurs que c’est un tournoi fantastique. »
Versé dans le groupe rouge, avec Federer, Simon et Roddick, trois joueurs qu’il a battu lors de leur dernière confrontation, Murray peut‐il penser au titre ? Si les médias, le grand public, McEnroe et Borg pensent que oui, son humilité prend le dessus : « Je veux continuer sur ma lancée des dernières semaines. De là à dire que je peux gagner, c’est une autre histoire. D’habitude, dans les tournois, il faut gagner quatre ou cinq matches avant d’avoir la chance d’affronter Federer, Nadal ou Djokovic pour jouer le titre. Là, si tu veux gagner le titre, il te faut gagner quatre ou cinq matches, mais contre ces gars là. Il faudra être pr^t au combat dès le départ. »
Si sa sortie prématurée à Bercy est la conséquence de la fatigue causée par le succès à Madrid, on se souvient qu’après Cincinnati, il avait chuté d’entrée aux Jeux Olympiques face à un illustre Taiwanais. Avant d’aller en finale de l’US Open. Bis repetitae ?
Publié le jeudi 6 novembre 2008 à 09:34