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Sharapova : « J’aime trop ce sport »

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Maria Sharapova lance son Masters, ce mardi, en affron­tant Samantha Stosur. La Russe se remet juste de sa bles­sure à la cheville contractée à Tokyo et arrive à Istanbul sans avoir joué depuis un mois. Ses ambi­tions, son état de forme, ses impres­sions sur Istanbul… Sharapova se dévoile en confé­rence de presse.

Sa parti­ci­pa­tion au Masters, une première depuis 2007
« Cela repré­sente énor­mé­ment pour moi. Les dernières années, j’étais déjà en vacances, je me repo­sais sur la plage, et aujourd’hui je parti­cipe à un nouveau tournoi. Je suis impa­tiente de commencer. Quand vous commencez la saison, le Masters est des plus gros objec­tifs de l’année. Ce qui veut dire que vous devez jouer très bien tout au long de l’année. J’arrive ici sans avoir joué beau­coup de matchs car je me suis blessée à la cheville à Tokyo. »

Son état de forme
« Ma cheville va beau­coup mieux. Je me sens beau­coup mieux qu’a­près mon dernier match à Tokyo, et, vous savez, je me suis rétabie vite et bien. Je ne serais certai­ne­ment pas revenue aussi vite si il n’y avait pas eu le Masters. En tout cas, ça fait plaisir de pouvoir remar­cher normalement. »

Les joueuses qui parti­cipent au Masters
« Si vous êtes présente à Istanbul, ça veut dire que vous le méritez. Chacune d’entre nous mérite d’être ici. Pendant la saison, elles ont toutes eu une bonne période et ont toutes très bien joué. Je pense que les quatre joueuses savent à quoi s’at­tendre dans mon groupe. Les huit meilleures joueuses de la saison sont à Istanbul. Du coup, les deux groupes sont très relevés. Chaque match sera très compliqué. Il s’agit d’être prête dès le premier match. »

Istanbul
« Je n’ai pas beau­coup de temps de visiter les villes dans lesquelles je joue car je dois m’en­traîner le plus possible. Ici, c’est le tennis qui prime encore et on habite un peu à l’ex­té­rieur de la ville, du coup pour rejoindre le centre, c’est compliqué. Toutefois, j’ai déjà eu l’oc­ca­sion de profiter de la vie quoti­dienne ici car mon fiancé habite là. C’est sympa, des fois, de vivre dans un envi­ron­ne­ment, autre, qu’un hôtel et de connaître des coins locaux. »

La retraite à 25 ans ?
« J’aime trop ce sport, j’aime vrai­ment beau­coup ce que je fais. Quand j’ai dit ça à 17 ans, je devais penser que à 25 ans, ça faisait déjà beau­coup. Mais aujourd’hui, j’ai 24 ans et je me sens plus motivée que jamais. les dernières années ont été diffi­ciles mais j’ai beau­coup progressé cette année. Je suis beau­coup plus motivée pour aller jouer et aller m’en­traîner. Je ne me vois abso­lu­ment pas arrêter le tennis. »

Les Jeux Olympiques de Londres
« C’est un de mes prin­ci­paux objec­tifs. Quand j’étais enfant, le tennis n’était pas le sport le plus popu­laire en Russie. Pour les Russes, le hockey sur glace est un sport olym­pique. J’ai grandi en regar­dant beau­coup ce sport à la télé, beau­coup plus que du tennis en tout cas. Mais ce serait un honneur de repré­senter la Russie à Londres, de faire partie de cette parade olym­pique avec tous les autres athlètes. Même si toute l’année, je repré­sente déjà la Russie sur le circuit, je pense que les senti­ments seront diffé­rents à Londres. J’ai raté les Jeux de Pékin et j’étais très déçue. »

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