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Pour l’Histoire

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Jo‐Wilfried Tsonga contre Roger Federer. C’est le grand clas­sique de cette fin de saison. Les deux hommes se retrouvent pour la troi­sième fois en deux semaines cet après‐midi, en finale du Masters. Une affiche de rêve pour clôturer la saison 2011.

Le quatrième mondial (futur troi­sième) face au sixième. Sur le papier, l’af­fiche de la finale du Masters de Londres n’a pas de quoi faire déplacer les foules. Et pour­tant, elle oppose les deux hommes en forme de cette fin de saison. Déjà adver­saires pour le titre à Bercy, le Français et le Suisse se retrouvent donc en finale du tournoi des Maîtres après avoir tous deux battus Nadal et Fish en poules, puis Ferrer en demies pour l’un, et Berdych pour l’autre. Bref, trois membres du Top 10 battus en une semaine, et même quatre pour Federer qui a battu Jo en poules dimanche dernier, la présence de ces deux‐là en finale ne doit rien au hasard.

Le Manceau peut devenir le premier Français a remporter le Masters. Le premier égale­ment à remporter un titre majeur depuis près de 30 ans, et le sacre de Yannick Noah à Roland Garros. Il ferait alors mieux que Sébastien Grosjean qui, il y a dix ans déjà, avait buté sur la dernière marche de ce Masters, face à Lleyton Hewitt. Pas de doute, c’est le grand jour pour Jo. Le moment de tout donner. Car demain, ce sont les vacances.

Seulement en face, c’est Roger Federer. On ne présente plus le Suisse. Mais à chaque match qu’il dispute ou presque, Roger a l’oc­ca­sion d’ins­crire un peu plus son nom dans l’Histoire de ce sport. Aujourd’hui, il dispu­tera la 100ème finale de sa carrière, avec à la clé peut‐être, un 70ème titre. Surtout, il a l’oc­ca­sion de devenir le recordman du nombre de titres en Masters Cup. Lui qui partage pour le moment le record avec Lendl et Sampras, peut dépasser l’Américain et le Tchèque.

Voilà pour l’Histoire. Mais comme avec ces deux joueurs nous sommes dans le présent, c’est avant tout un titre que ces deux‐là doivent aller cher­cher. Avec à la clé, un beau paquet de points ATP qui pour­ront leur permettre de débuter 2012 serei­ne­ment. Quoi de mieux pour cela que de finir 2011 en apothéose ?

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