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La confé­rence d’Arnaud Clément

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Très plai­santin malgré sa défaite contre Lukas Lacko, Arnaud Clément a livré une confé­rence de presse où il est revenu sur son match et bien sûr la Coupe Davis.

Arnaud, tu démarres très fort et ensuite ça n’al­lait plus, qu’est‐ce qui s’est passé ?
« Oui, c’est vrai, je démarre bien, ensuite il me débreake sur un jeu pourri, j’ai essayé d’ou­blier, de bien bouger, mais ça allait de moins en moins, je n’avais plus de jus et faisais de grosses fautes. Après il joue bien, mais c’est parce que je l’ai trop laissé prendre confiance. Dommage, j’avais l’envie, mais rien dans les cannes. Il y a sans doute un petit contre­coup du week‐end. Je voulais rester long­temps, je sors en doubles et en simples, du coup je vais vite prendre le train de 19h48 parce que y’a grève ! »

Ton programme pour la fin de saison ?
« Je vais d’abord couper une semaine, faire des chal­len­gers en Europe, j’ai beau­coup de points à défendre donc je vais essayer de bien jouer sur la lancée de la Coupe Davis, souhai­tons que ce mauvais match ne soit qu’une paren­thèse ».

Peux‐tu nous dire quelques mots sur Lacko, qui est un des jeunes auxquels on prédit un bel avenir avec De Bakker et Dolgopolov ?
« Il est talen­tueux c’est sûr, avec une grosse frappe de balle. Mais je ne pense pas être la personne la mieux à même de répondre à cette ques­tion : la première fois que j’avais joué Nalbandian, il me met 3 et 3 à Indian Wells, et là je dis à mon coach « Ce mec fera jamais rien » et paf il enchaîne sur une finale à Wimbledon ! »

Est‐ce que tu penses souvent à la Coupe Davis ?
« Faut être réaliste, je suis un inté­ri­maire. Certes j’ai bien joué à New York mais je dois surtout ma place à l’ab­sence de Bennet’, je ne vais pas me mettre à espérer que Bennet’ soit toujours blessé, ça le foutrait mal. Donc je vais peut‐être faire plus atten­tion à mon physique, mais pas plus que ça. Bon c’est pas tout messieurs, y’a le 19h48 qui m’at­tend ! »