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Tsonga – Monfils, on remet ça ?

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Gaël Monfils et Jo‐Wilfried Tsonga conti­nuent d’im­pres­sionner à Metz. Les deux joueurs fran­çais ont réussi le tour de force d’at­teindre les demi‐finales du Moselle Open. Et alors que le numéro un trico­lore affron­tera Nykolay Davydenko, Gaël Monfils devra lui se défaire de l’Italien Andreas Seppi. Pourront‐ils atteindre la finale et se rencon­trer comme en Janvier à Doha ?

Vous en rêvez n’est‐ce pas ? Et bien ça pour­rait être en passe de se réaliser ! A priori leurs deux adver­saires sont à la portée de nos fran­çais. Même si Tsonga n’a jamais battu Davydenko, ce dernier n’est plus le chirur­gical joueur de 2006, quand il squat­tait le podium des meilleurs mondiaux. Mais méfiance tout de même. Davydenko réalise jusqu’ici un beau parcours et jouera sans aucune pres­sion, lui qui était titu­laire d’une wild­card pour en arriver jusque là. Au micro de RMC, Jo‐Wilfried s’est de toute façon montré très, très prudent. « Je ne l’ai jamais battu donc ce serait top de pouvoir déblo­quer le comp­teur. – Il a bien baissé quand même ? – Faut arrêter avec ça. A un moment, je suis descendu 20e et certains m’ont enterré mais je suis revenu 5e mondial, assure le numéro 1 trico­lore. Un joueur comme Federer, on disait qu’il ne gagne­rait plus jamais de Grand Chelem, et pour­tant il est revenu. Il montre à tout le monde que quand on est sportif, on ne baisse pas les bras. Tant que Nikolay n’arrêtera pas le tennis, il pensera toujours pouvoir revenir au top, donc à tout moment il peut l’être. ».

Pour Monfils, ce ne sera pas non plus du gâteau. Le Parisien sait d’où il revient. En face, Andreas Seppi réalise aussi un joli tournoi et figure en qualité de tête de série numéro cinq. Le salut de Gaël se situera proba­ble­ment dans l’as­cen­dant psycho­lo­gique qu’il a su prendre sur l’Italien, puis­qu’il a remporté les trois matchs qui les ont opposés dans leur carrière. Mais le physique de la Monf tiendra‐t‐il toujours la route ? D’autant que le Français sait à quoi s’at­tendre face à Seppi. Et ce ne sera pas de tout repos, comme il l’a expliqué dans son inter­view d’hier. « Il joue bien du fond de court, il contre beau­coup. Il va y avoir de longs rallies, ce sera un match au couteau. Il a une rela­tive faiblesse sur sa deuxième balle de service, il faudra que j’es­saie de l’ex­ploiter et de bien servir de mon côté. A moi d’im­poser ma cadence physique et on va essayer de s’en sortir ».

On espère bien évidem­ment que lui, tout comme Jo réus­si­ront à se hisser au stade ultime de la compé­ti­tion. Ce ne serait pas inédit non plus à Metz, où déjà en 2004 Jérôme Haehnel avait fait tomber un tout jeune Richard Gasquet pour s’ad­juger le premier tournoi ATP de sa carrière. Une rencontre entre Monfils et Tsonga en finale, ce serait encore moins inédit. Il suffit de regarder presque juste derrière, en Janvier ! Les deux hommes s’étaient déjà rencon­trés en finale à Doha. A l’époque (si proche), c’est Tsonga qui avait réussi à se défaire de son compa­triote et ami Gaël Monfils en deux sets 7–5 6–3. La donne sera‐t‐elle la même ? Le numéro un fran­çais mène déjà 3–1 dans leurs duels respec­tifs. Mais la volonté de Gaël est de fer et jusqu’ici, ça lui a plutôt bien servi à revenir sur le devant de la scène.

Allez, on croise les doigts.