Novak Djokovic s’est confié à la presse, à Pékin. Le Serbe débute demain son tournoi dans la capitale chinoise, face à Michael Berrer. Il en profite pour développer deux points : la place de numéro un mondiale lui est accessible, mais il ne faut pas y penser ; la rivalité du Big Four permet au tennis d’attirer l’attention du plus grand nombre.
A propos de la place de numéro un
« La place de numéro un mondiale est encore ouverte. Evidemment, je vais essayer de me consacrer et de me concentrer uniquement sur chacun des tournois que je vais jouer. J’essaie de ne pas penser à ce qui peut arriver à la fin de cette fin de saison. Il y a encore plus que quelques tournois à jouer, ici, en Asie, et, ensuite, durant le tournée indoor européenne. Tout est possible, mais je vais tenter de ne pas penser à d’hypothétiques calculs, de ne pas penser aux résultats des autres joueurs. De me concentrer sur mon propre jeu. »
A propos de la rivalité au sommet
« Evidemment, il n’y a rien qu’on puisse prévoir. C’est un sport individuel. Beaucoup de choses peuvent affecter votre carrière. Rester en bonne santé est une priorité pour chacun d’entre nous. On pratique un sport extrêmement exigeant sur le plan physique. En ce moment, Federer, Nadal, Murray et moi‐même, on a vraiment, vraiment bien joué et, ce, au cours des cinq ou six dernières années. On a remporté la plupart des titres du Grand Chelem. Je pense que ça donne plus d’éclairage sur notre sport. Cette rivalité que nous avons entre nous draine beaucoup d’intérêt. Murray joue mieux que jamais. Il a gagné son premier trophée du Grand Chelem. Je suis sûr qu’il va être désormais un prétendant à la victoire final dans chaque tournoi majeur qu’il disputera. Il en a, sans aucun doute, les compétences et les qualités. Mais il y a aussi beaucoup d’autres joueurs, comme Tsonga, Berdych, Ferrer, qui peuvent aussi créer la surprise et se battre pour l’un de ces titres. »
Publié le lundi 1 octobre 2012 à 18:11