AccueilOpen d'AustralieAndy Murray : "Pour la finale, je serai en grande forme"

Andy Murray : « Pour la finale, je serai en grande forme »

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Comment vous sentez‐vous après ce match ?

Bien. C’était un match vrai­ment long. Très intense, dur nerveu­se­ment, surtout dans le premier set. Mais oui, je suis ravi de m’en être sorti.


Vous parliez de l’as­pect nerveux. Pendant la première heure, tout le monde dans le stade pouvait sentir que c’était tendu. Est‐ce que c’est parce que c’était une demi‐finale ?

C’est dur parce qu’a­vant le match, tout le monde disait « Cilic sera fatigué ». Le début du match était à mon sens très impor­tant parce que je savais que si je menais 1 set à 0, il pour­rait lâcher menta­le­ment. J’étais content de réussir à faire tourner la partie. Parce qu’au début, il dictait le match.

Comment vous sentiez‐vous au début du deuxième set ?

J’ai déjà été mené d’un set en Grand Chelem. Vous savez, dans les matches au meilleur des 5 sets, vous avez beau­coup plus de temps pour retourner le match. Forcément, j’au­rais préféré mener d’un set. Mais vous avez toujours du temps pour changer votre plan de jeu, travailler des choses. Et j’ai réussi à faire tout cela.

Qu’est‐ce que cela signifie pour vous de jouer une autre finale de Grand Chelem à ce stade de votre carrière ?

C’est vrai­ment impor­tant. L’an passé j’ai encaissé quelques défaites diffi­ciles en Grand Chelem. A Wimbledon, j’avais une chance d’aller en finale. J’ai perdu un match très très serré contre Roddick.
C’est sympa de jouer une finale en Grand Chelem. C’est ce pour­quoi vous travaillez. C’est pour ça notam­ment que je suis allé m’en­traîner à Miami à la fin de la saison passée pour me donner l’op­por­tu­nité de jouer ces grands matches en Grand Chelem. Je veux en gagner un.


Comment gérez‐vous les attentes qu’il y a en Angleterre ?

Vous ne les sentez pas vrai­ment. Wimbledon est un peu diffé­rent de ce point de vue là, parti­cu­liè­re­ment les jours précé­dents le début du tournoi. Mais quand vous êtes loin et bien occupé, vous n’y faites pas atten­tion. Je ne vais pas lire de jour­naux ici et ça ne passe pas telle­ment à la télé. Donc il s’agit juste d’éviter de s’oc­cuper des médias. 


Pouvez‐vous nous donner votre senti­ment sur votre prochain adversaire ?

Le record de Federer en Grand Chelem parle de lui‐même. Il a eu une super année l’an passé en Grand Chelem, attei­gnant la finale de chacun des quatre majeurs. Il en a perdu deux, et ces deux‐là étaient deux matches en 5 sets incroya­ble­ment durs. Vous savez, si je dois le jouer, ce serait une perfor­mance parti­cu­lière de gagner contre lui. Mais je sens que je peux le faire.
Quant à Tsonga, c’est l’un des gars les plus exci­tants à regarder du fait de son athlé­tisme et de la manière avec laquelle il joue.
Il a eu de très grands résul­tats ici par le passé donc…
Les deux me donne­ront vrai­ment du fil à retordre. Ce sera très dur. Mais il est clair que Federer a plus d’ex­pé­rience que Tsonga.

Vous aurez beau­coup de temps à tuer avant la finale. Est‐ce que cela va vous poser des problèmes ?

Je préfère être dans cette posi­tion plutôt que dans celle de l’US Open 2008. Là‐bas, j’avais joué 3 jours d’af­filée. En Grand Chelem, cela arrive très rare­ment. Physiquement je serai en grande forme, c’est sûr. J’ai juste besoin de m’as­surer que je m’en­traîne correc­te­ment et suffi­sam­ment. Je suis sûr que je serai bien. 

Lors de votre première finale en Grand Chelem, on sentait bien que vous étiez extrê­me­ment nerveux. Pouvez‐vous nous décrire vos senti­ments ce jour‐là ?

Oui j’étais mani­fes­te­ment nerveux. Je veux dire, comme tout le monde l’au­rait été. Mais c’est dur. J’avais eu un parcours diffi­cile jusqu’en finale. C’était arrivé si vite, je n’avais pas eu telle­ment de temps pour m’y préparer. Tandis que cette fois, ce sera diffé­rent. Avec un peu d’op­ti­misme, je jouerai mieux. J’en suis sûr. 

Vous n’avez perdu qu’un seul set. Auriez‐vous pu arriver en finale encore dans de meilleurs dispositions ?

Je n’ai jamais joué aussi bien en Grand Chelem. Le match contre Rafa était super. Ce soir, la majeur partie du match était bien.
Je me sens bien. Physiquement, je serai frais pour la finale. 

Vous disiez hier vouloir vous faire plaisir à chaque match joué, quelque soit le stade de la compé­ti­tion. Pensez‐vous que vous serez capable de vous faire plaisir en finale, au regard de l’im­por­tance du match ?

Oui. Je veux dire, quand je repense à la finale de l’US Open, avec le recul, j’ap­précie l’ex­pé­rience que c’était. C’est bien moins fort si vous perdez. Mais je peux imaginer telle­ment ça doit être gran­dis­sime de gagner un Grand Chelem, ce doit être incroyable. 

Donc je vais essayer de prendre le plus de plaisir possible. Mais je suis sûr que dans 2, 3 ou 4 ans, quand j’y repen­serai, cela me fera plaisir, quelque soit le résultat.


Avez‐vous une préfé­rence pour votre prochain adversaire ?

C’est diffi­cile. Les deux sont clai­re­ment de supers joueurs. Le record de Federer en Grand Chelem est fantas­tique. Tout le monde sait qu’il est l’un des meilleurs joueurs de l’his­toire. Ce serait incroya­ble­ment diffi­cile de le battre. Mais si je devais gagner un Grand Chelem contre lui en finale, ce serait extra­or­di­nai­re­ment spécial. Si je joue contre Federer, on s’at­ten­drait à ce qu’il gagne. Si je joue contre Tsonga, je serai proba­ble­ment favori.