Huitième de finaliste surprise l’an dernier à l’Open d’Australie, Arthur Cazaux avait beaucoup à perdre en cas de défaite au premier tour. Mais mené deux sets à un par le 28e mondial Sebastian Baez, le Français est parvenu à inverser la tendance sans trembler : 6–3, 5–7, 3–6, 6–0, 6–3, en 3h46 de jeu.
« Peur, je ne sais pas, mais me voir perdre, oui, je le sentais un peu. Franchement, je n’ai pas joué un super tennis. J’avais un mec en face qui se battait sur chaque point. Ce n’est peut‐être pas le joueur le plus brillant, mais il faut se le coltiner. Il court de partout, il fait jouer un coup de plus. J’en ai beaucoup chié aujourd’hui, c’était très dur. J’ai su, malgré la difficulté, y aller avec le coeur et avec un autre mot qui commence en « c » mais je ne vais pas le dire, sinon ma mère va me tuer (sourire). J’étais avec les deux « c » et c’est ce qui m’a permis de gagner aujourd’hui. Je suis content de m’en sortir. Ce sont des belles victoires quand on est dans la difficulté comme ça et qu’on s’en sort quand même. Je savoure », a raconté le 78e mondial dans des propos rapportés par L’Equipe.
Il affrontera au deuxième tour le Britannique Jacob Fearnley (92e), tombeur en trois sets de Nick Kyrgios.
Publié le lundi 13 janvier 2025 à 14:48