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Au jeu du chat et de la souris, le gros matou Medvedev croque Hurkacz

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Même s’il continue de progresser, Hubert Hurkacz ne parvient pas pour l’ins­tant à terrasser les cadors dans les grands évènements. 

Face à Daniil Medvedev, ce mercredi en quarts de finale de l’Open d’Australie, il a encore livré une belle perfor­mance et surtout il a fait preuve d’un sacré courage puis­qu’il était breaké (2−4) dans le quatrième set et on le voyait déjà dans l’avion du retour. 

Mais avec l’énergie du déses­poir, on arrive à déplacer des montagnes et c’est ce qu’il parve­nait à réaliser, rempor­tant ce set en faisant preuve d’une sacrée auto­rité (7−5).

À ce moment là, Daniil était dominé, posi­tionné très loin de sa ligne de fond et peu entreprenant. 

Au lieu de conti­nuer sur ce rythme et de venir assez souvent vers l’avant, Hubert se laissa alors prendre dans un jeu du chat et de la souris, mêlé de coups durs, d’amor­ties, de slice et de balles bombées. Le juste néces­saire pour le déré­gler et se faire breaker dans l’ul­time manche. 

Malin, Daniil lais­sait alors passer les jeux de service de son adver­saire pour se concen­trer sur sa mise en jeu. Le voilà en demi‐finale après un match long (près de 4 heures de jeu), éprou­vant mais où il n’a jamais eu forcé­ment la peur de perdre : 7–6(4), 2–6, 6–3, 5–7, 6–4.