Avant d’affronter Rafael Nadal en demi‐finales de l’Open d’Australie, Matteo Berrettini peut déjà se réjouir d’une performance honorable : il a atteint le dernier carré de trois des quatre tournois du Grand Chelem (tous sauf Roland‐Garros). Toujours humble et mesuré, l’Italien a avoué ne pas vraiment y croire il y a quelques années, au point de digérer facilement la déculottée contre Roger Federer en 2019 à Wim’ (6−1, 6–2, 6–2).
« Je pense qu’avant ma première demi‐finale à l’US Open, je ne pensais pas vraiment que j’aurais pu faire quelque chose d’aussi grand. Ce n’est pas parce que je n’y croyais pas, mais parce que mon état d’esprit était d’aller une étape à la fois, jour par jour. Je n’ai jamais été le gars qui disait : ‘Ok, maintenant je vais passer professionnel, je vais essayer de gagner un Grand Chelem’. Je n’ai jamais été comme ça. Donc même quand Federer m’a tué en huitième à Wimbledon (souriant), j’étais content de mon résultat. Mais une fois que je suis arrivé là, quelque chose a quand même changé. Je me disais : ‘Ok, maintenant je veux en faire plus’. Puis quand j’ai atteint les demi‐finales la première fois, je me suis dit que je voulais y retourner et aller encore plus loin. Mais pas à pas, tout le temps », a confié le 7e mondial, devenu extrêmement difficile à battre au meilleur des cinq sets. Seul Novak Djokovic a réussi à le faire la saison dernière.
Publié le jeudi 27 janvier 2022 à 10:20