Les demi‐finales de Wimbledon, notamment celle entre Kevin Anderson et John Isner, ont relancé le débat sur le tie‐break au cinquième set des tournois du Grand Chelem.
La demi‐finale entre Kevin Anderson et John Isner qui a duré 6h36 (un record pour une demi‐finale à Wimbledon), faisant de ce duel le troisième plus long match de l’histoire, a suscité de nombreuses réactions, relançant le débat sur l’introduction du tie‐break au cinquième set des tournois du Grand Chelem (à l’exception de l’US Open qui le pratique déjà). Dans le cadre de son processus de développement pour 2020, Tennis Australia souhaite lancer une réflexion pour mettre en place le jeu décisif au cinquième set de l’Open d’Australie. Pour cela, des discussions avec les joueurs seront menées prochainement. Craig Tiley, directeur du Grand Chelem australien, le confirme comme le relaie Ubitennis : « Ces derniers jours, il y a eu de nombreux commentaires du public sur le tie‐break au cinquième set pour les hommes. Nous encourageons la discussion et nous voulons savoir ce que les joueurs en pensent. Nous souhaitons également avoir leur avis sur le tie‐break au troisième set pour les femmes. »
Cette déclaration va dans le sens d’une information The Times qui explique que le All England Club se penche également sur cette possibilité. Néanmoins, il existe deux poids deux mesures concernant ce débat. Les commentaires avaient été plus virulents à l’encontre du match entre John Isner et Kevin Anderson (deux grands serveurs) que pour l’autre demi‐finale, tout aussi épique, entre Rafael Nadal et Novak Djokovic. Certains observateurs avaient alors soumis l’idée d’un tie‐break à 12–12 dans le cinquième acte au lieu de 6–6. Quoi qu’il en soit, le débat est loin d’être terminé et il devra inclure les joueurs et les joueuses afin de trouver la meilleure solution.
Publié le mercredi 18 juillet 2018 à 12:06