A l’instar de Wimbledon, Tennis Australia – qui organise l’Open d’Australie – a souscrit à une assurance pour se protéger de l’impact financier qu’une pandémie pourrait avoir sur son tournoi. Problème, celle‐ci expire en juillet. Pour rappel, le All England Club a annulé Wimbledon (une première pour un Grand Chelem depuis 1945), mais les pertes ont été « amorties » par l’assurance à laquelle le prestigieux club londonien avait souscrit pour se protéger dans une telle situation, celle d’une pandémie.
Interrogé par le quotidien The Age et le Sydney Morning Herald, Craig Tiley (président de Tennis Australia et directeur de l’Open d’Australie) a confié que son institution était en négociations avec leur assureur : « Après Wimbledon, nous étions probablement l’une des rares organisations sportives à avoir une assurance pandémie. Nous avions une assurance complète et une assurance pandémie. Mais elle expire en juillet de cette année. Maintenant, nous sommes en discussion avec le même assureur sur l’avenir. »
Face à l’incertitude qui règne sur la reprise du circuit mondial, le directeur du Grand Chelem australien a également expliqué qu’il explorait toutes les possibilités pour 2021, dont la première qui serait la reprise pure et simple du tennis après avoir été suspendu depuis mars 2020. Mais ce n’est pas tout : « Un autre scénario est de jouer sans public. Un autre est de revenir à un autre moment dans l’année (un report) et le pire des scénarios serait une annulation et un retour pour 2022. Nous devons nous préparer à tous ces scénarios. Nous devons construire un modèle financier pour chacun d’entre eux. »
Publié le vendredi 24 avril 2020 à 15:45