AccueilOpen d'AustralieDjokovic : "Je crois toujours en moi"

Djokovic : « Je crois toujours en moi »

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Lors de sa confé­rence de presse, le numéro 1 mondial est revenu sur sa formi­dable performance.

Mats Wilander a décrit cette perfor­mance comme une perfec­tion absolue. Où cela se situe‐t‐il par rapport à vos meilleures perfor­mances en finale du Grand Chelem ?
Elle se classe tout en haut notam­ment du au fait que j’étais face à Nadal lors d’un match si impor­tant, c’est donc assez incroyable. Avec la demi‐finale et le duel d’au­jourd’hui je pense avoir commis 15 fautes directes. Cela me surprend agréa­ble­ment. Même si je crois toujours pouvoir jouer de cette façon. Comme je l’ai dit, à ce niveau, dans ces circons­tances, c’était vrai­ment un match parfait.

Avez‐vous été très surpris par le fait que Nadal, le premier set, n’a pas réussi à marquer un seul point pour cinq jeux de service ?
C’était vrai­ment la clé. Quand je dis ça, je veux dire bien commencer dans le match. Sortir des situa­tions avec la bonne inten­sité et essayer d’être agressif, de protéger la ligne et de lui faire sentir la pres­sion de mon côté. C’était évidem­ment le plan de match. J’ai réussi à le mettre en place rapi­de­ment pour mener 3 à 0, c’était très impor­tant. En général Nadal démarre toujours fort.
L’énergie qu’il met dans ses coups sont vrai­ment inti­mi­dants dès le premier point du duel. Je m’at­ten­dais à cela. Donc, il fallait que j’im­pose mon rythme d’en­trée. Je pense que cela s’est avéré être un tour­nant décisif du match.

Si quel­qu’un vous avait dit l’année dernière que vous seriez assis ici après avoir remporté trois tour­nois du Grand Chelem consé­cu­tifs, qu’auriez‐vous pensé ?
Pas impos­sible, mais haute­ment impro­bable. Je ne veux pas paraître arro­gant, mais je crois toujours en moi. Je pense que c’est proba­ble­ment le plus grand secret de mon succès : c’est la confiance en soi, qui consiste à creuser au fond des moments où vous faites face à l’adversité, à creuser ces moments de compli­ments, de vous visua­liser comme un gagnant, essayant d’être dans un état d’es­prit positif. C’est beau­coup plus facile à dire qu’à faire évidemment.