Lors de sa conférence de presse, le numéro 1 mondial est revenu sur sa formidable performance.
Mats Wilander a décrit cette performance comme une perfection absolue. Où cela se situe‐t‐il par rapport à vos meilleures performances en finale du Grand Chelem ?
Elle se classe tout en haut notamment du au fait que j’étais face à Nadal lors d’un match si important, c’est donc assez incroyable. Avec la demi‐finale et le duel d’aujourd’hui je pense avoir commis 15 fautes directes. Cela me surprend agréablement. Même si je crois toujours pouvoir jouer de cette façon. Comme je l’ai dit, à ce niveau, dans ces circonstances, c’était vraiment un match parfait.
Avez‐vous été très surpris par le fait que Nadal, le premier set, n’a pas réussi à marquer un seul point pour cinq jeux de service ?
C’était vraiment la clé. Quand je dis ça, je veux dire bien commencer dans le match. Sortir des situations avec la bonne intensité et essayer d’être agressif, de protéger la ligne et de lui faire sentir la pression de mon côté. C’était évidemment le plan de match. J’ai réussi à le mettre en place rapidement pour mener 3 à 0, c’était très important. En général Nadal démarre toujours fort.
L’énergie qu’il met dans ses coups sont vraiment intimidants dès le premier point du duel. Je m’attendais à cela. Donc, il fallait que j’impose mon rythme d’entrée. Je pense que cela s’est avéré être un tournant décisif du match.
Si quelqu’un vous avait dit l’année dernière que vous seriez assis ici après avoir remporté trois tournois du Grand Chelem consécutifs, qu’auriez‐vous pensé ?
Pas impossible, mais hautement improbable. Je ne veux pas paraître arrogant, mais je crois toujours en moi. Je pense que c’est probablement le plus grand secret de mon succès : c’est la confiance en soi, qui consiste à creuser au fond des moments où vous faites face à l’adversité, à creuser ces moments de compliments, de vous visualiser comme un gagnant, essayant d’être dans un état d’esprit positif. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire évidemment.
Publié le dimanche 27 janvier 2019 à 19:53