AccueilOpen d'AustralieEmma Raducanu, en plein stress : "Hier, j'ai été gravement piquée par...

Emma Raducanu, en plein stress : « Hier, j’ai été grave­ment piquée par une fourmi ou un mous­tique, quelque chose dont je suis aller­gique. J’ai refusé d’uti­liser un spray parce que je ne voulais pas prendre de risques en vue d’un contrôle antidopage »

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De passage ce vendredi en confé­rence de presse à deux jours du début de l’Open d’Australie, Emma Raducanu, inter­rogée sur son rapport aux tests anti­do­pages, a révélé une anec­dote assez impro­bable et révé­la­trice de l’état de stress de certains joueurs suite aux affaires Sinner et Swiatek. Extraits. 

Question : « On en a beau­coup parlé, cela fait partie du métier, la lutte contre le dopage, les contrôles. Pouvez‐vous nous parler un peu du stress ou peut‐être des inquié­tudes, si vous en avez, liés au fait de savoir exac­te­ment ce que vous mangez tout le temps ?
ce que vous mangez en permanence ? »

Emma Raducanu : « Je dirais que nous sommes tous proba­ble­ment
sensibles à ce que nous utili­sons. Hier, par exemple, j’ai été grave­ment piquée par je ne sais quoi, des fourmis, des mous­tiques, quelque chose comme ça. quelque chose dont je suis aller­gique, je suppose. Quelqu’un m’a donné un spray anti­sep­tique, naturel, pour essayer de soulager les piqûres. Je n’ai pas voulu le prendre. Je ne voulais pas le vapo­riser. Je suis restée là, avec ma cheville et ma main enflées. Je me suis dit que j’al­lais tenir bon parce que je ne voulais pas prendre de risques (rires). C’est évidem­ment une préoc­cu­pa­tion pour nous. Nous sommes tous dans le même bateau. Je pense qu’il s’agit simple­ment de gérer au mieux les éléments contrô­lables. Si quelque chose d’in­con­trô­lable se produit, il sera diffi­cile d’es­sayer de le prouver. »