Novak Djokovic sort à nouveau du silence avec un long communiqué publié sur ses réseaux sociaux. Il a tenu à mettre les choses au clair sur deux points particulièrement bancals de son argumentaire. Il reconnaît deux erreurs.
D’abord, le numéro 1 mondial explique avoir reçu son test PCR, positif, le 17 décembre au soir seulement, soit 24 heures après l’avoir réalisé. Il avait alors déjà passé la journée avec des enfants à Belgrade. En revanche, il était donc bien au courant de sa positivité lorsqu’il a reçu au sein de son académie L’Equipe pour une interview le 18 décembre. Il fait part de ses regrets de ne pas avoir annulé l’entretien.
« J’étais à un événement en lien avec le tennis pour remettre des prix à des enfants et j’ai passé un test antigénique avant d’y aller, qui était négatif. J’étais asymptomatique et je me sentais bien. Je n’ai reçu l’information de mon test PCR positif qu’après cet événement. J’ai annulé tous mes autres événements, à part cette interview pour L’Equipe (le 18 décembre) car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste mais j’ai respecté la distanciation sociale et j’ai porté un masque sauf au moment de la séance photo. Quand je suis rentré à la maison pour m’isoler, en y réfléchissant, c’était une erreur de jugement et je comprends que j’aurais dû reprogrammer cet engagement », a écrit Novak Djokovic, qui reconnaît également avoir déclaré à tort aux autorités australiennes n’avoir pas voyagé lors des 14 derniers jours précédant son arrivée sur le territoire.
« Il s’agit d’une erreur humaine, qui n’était certainement pas délibérée. Nous vivons des temps difficiles, une pandémie mondiale, et parfois, des erreurs peuvent se produire. Mon agent s’excuse sincèrement pour l’erreur administrative commise en cochant la mauvaise case concernant mon voyage. »
Nole doit désormais attendre la décision du ministre australien de l’Immigration, qui se réserve toujours le droit de le renvoyer, alors que l’Open d’Australie démarre dans cinq jours.
Publié le mercredi 12 janvier 2022 à 08:00