Ils se sont joués déjà 52 fois, Novak Djokovic mène 27 à 25. Autant dire que cette finale nous promet un spectacle éblouissant dont le terme est très incertain. Chacun des deux joueurs ont pour l’instant réalisé une quinzaine parfaite et il est bien difficile de pronostiquer celui qui va soulever le trophée. Ce que l’on sait déjà, c’est que le tennis devrait être le grand vainqueur de cette passe d’armes.
Ce sont les rivalités dans le sport qui créent la légende. Prost‐Senna, Borg‐Mc Enroe, Agassi‐Sampras, Federer‐Nadal et donc Djokovic‐Rafa. Et il est ici utile, de rappeler la chance que nous avons de pouvoir assister à un tel spectacle. Car le big four, devenu big three est toujours synonyme de recherche de perfections, de combats physiques, le tout dans un fair‐play d’un autre âge. Si l’on se penche sur les statistiques, notamment sur dur, Djokovic mène largement : 18 à 7. Pour être plus précis, ils ne se sont rencontrés une seule fois en Australie, lors d’une finale historique en 2012, la plus longue de l’histoire des tournois du Grand Chelem. C’est le Serbe qui l’avait emporté en 5 manches et les deux joueurs à la limite de l’évanouissement avaient produit un tennis d’une dimension physique incroyable.
La célèbre finale de 2012
Sans préjuger de ce qu’il va se passer, il est possible que l’on puisse assister à un duel identique tant les deux hommes sont affutés et motivés. Si Djokovic répète que c’est Nadal son plus grand rival, l’Espagnol sait aussi que souvent l’Australie lui a joué des mauvais tours. Frais, sans blessure, ni bobos pour cette édition 2019, il devrait donc pouvoir offrir au Serbe une vraie résistance d’autant que comme le précise justement Rod Laver, Nole risque de découvrir un Rafa, nouvelle version, plus agressif, qui possède une première balle encore plus tranchante. On serait étonné donc de voir les débats finir en trois manches, ou que l’un des protagonistes passe à côté de ce match.
La différence se fera sur les détails
La balance se fera donc sur des détails, et surtout sur la capacité à prendre le dessus quand l’occasion pointera le bout de son nez. On parle là des balles de break. Plus un joueur passera à côté d’une opportunité, plus ce sera dur moralement. C’est donc plus le cours du match qui va décider de l’issue que leur état de forme avant de démarrer. Ici à Welovetennis.fr, la rédaction est aussi indécise que vous. Mais elle mettrait bien le petit pour cent supplémentaire du côté ibérique, histoire aussi de refaire une une de Grand Chelem avec le taureau de Manacor. La dernière, or Roland‐Garros, date de Septembre 2013, une éternité.
Chez notre partenaire UNIBET, Rafael Nadal est à 2,15, Novak Djokovic à 1,77. il est temps de faire le grand saut d’autant que 100 Euros sont offerts sur le premier pari.
Publié le samedi 26 janvier 2019 à 15:30