A l’approche de l’Open d’Australie, le site Tennis World se risque à un classement des trois matches les plus épiques qu’ait eu à disputer Roger Federer, à Melbourne. Le Suisse a infligé quelques roustes monumentales en terre australe – on se souvient d’un Roddick ou d’un Del Potro -, mais il lui est aussi arrivé de batailler, infligeant ainsi quelques sueurs froides à ses fans.
En troisième place, on retrouve sa défaite face à Marat Safin, en demi‐finale de l’édition 2005, 5–7 6–4 5–7 7–6 9–7. Un match assez incroyable, qui fait d’ailleurs partie des 40 que nous avions sélectionnés pour notre premier livre, « Grand Chelem, mon amour », sur les 40 plus grands matches de la décennie.
En deuxième, sa victoire au troisième tour de l’édition 2008, face à Janko Tipsarevic, 6–7 7–6 5–7 6–1 10–8. 4h27 et Roger qui se dit, à l’issue, « plus heureux que soulagé, car je n’ai pas tant l’occasion que ça de disputer des matches en cinq manches ».
Enfin, en haut du podium, son succès sur Tomas Berdych, en huitièmes, en 2009. 4–6 6–7 6–4 6–4 6–2. Mené deux manches à zéro, le Maestro renverse la situation. « Jamais je n’ai paniqué, jamais je n’ai pensé à la défaite », explique‐t‐il à la fin de la rencontre. « J’ai toujours su que je pouvais revenir, que ce n’était qu’affaire de patience. »
Publié le jeudi 29 novembre 2012 à 10:52