Comme avant chaque tournoi du Grand Chelem, Roger Federer a répondu aux questions des journalistes lors du traditionnel « media day ». Une conférence de presse qui a tourné essentiellement autour de la polémique liée à la qualité de l’air à Melbourne.
Le Suisse a été interrogé sur la journée de mardi où les matchs des qualifications ont été lancés malgré une qualité de l’air jugée dangereuse. Certains joueurs ont estimé que lui et Rafael Nadal devaient en faire plus. Sa réponse : « J’étais dans le bureau de l’organisation ce jour‐là (mardi) pour savoir qu’elle était la situation. On entend qu’il faut rester à l’intérieur et en même temps, on lance des matchs. Je leur dis : « On est tous un peu perdus. Est‐ce dangereux de jouer, est‐ce réellement sans danger ? » L’autre problème en plus est qu’il faisait très chaud. Certains joueurs n’ont pas l’habitude de jouer sous 33 ou 35 degrés. Je ne dis pas qu’ils ne sont pas prêts, mais que cela peut être dur à encaisser. Donc qu’est-ce que je peux faire ? Je peux aller dans le bureau et discuter avec eux. J’y suis allé et j’y suis retourné mercredi. Je leur ai dit : « Ecoutez, je pense que la communication est la clé pour tout le monde, on doit faire plus car j’ai l’impression de ne pas avoir eu assez d’informations. » Est‐ce que je peux aller sur le court et dire à tout le monde qu’il faut arrêter de jouer ? Oui, je peux essayer, mais je ne pense pas que ça serve à grand‐chose. Je ne pense pas que je puisse faire plus que ce que j’ai fait. Je suis au conseil des joueurs. Je suis sur le circuit depuis tellement longtemps, je suis passé par tous les échelons. On prend soin des uns et des autres. Je comprends une certaine frustration, qu’on puisse se plaindre, mais cette histoire de fumée, c’est nouveau pour tout le monde. »
Publié le samedi 18 janvier 2020 à 09:13