Ayant appris ce lundi que son procès pour violences conjugales contre une ancienne compagne se tiendrait au mois de mai en Allemagne, Alexander Zverev savait qu’il ne pourrait éviter le sujet face aux journalistes ce mardi après sa victoire au premier tour de l’Open d’Australie contre son compatriote Dominik Koepfer : 4–6, 6–3, 7–6(3), 6–3, en 3h15 de jeu.
Le 6e joueur mondial est apparu tendu lors de la conférence de presse d’après‐match qui fut brève. Extrait :
Q. Puis‐je vous poser une question sur le procès en Allemagne ? Pensez‐vous qu’il soit approprié de continuer à siéger au conseil des joueurs de l’ATP alors que l’affaire est en cours ?
ALEXANDER ZVEREV : Pourquoi ne le serait‐ce pas ?
Q. Il y a évidemment un point d’interrogation sur votre jugement, et c’est le tribunal qui décidera.
ALEXANDER ZVEREV : Ce n’est pas le cas.
Q. Vous avez la confiance de vos collègues pour continuer à jouer ce rôle ?
ALEXANDER ZVEREV : Oui, je le pense. Personne ne m’a rien dit. Je n’ai aucune raison de ne pas le croire.
Q. Certains disent que vous ne devriez pas jouer, et encore moins occuper une position de leader. Qu’en pensez‐vous ?
ALEXANDER ZVEREV : « Qui est‐ce qui a dit cela ? Des journalistes disent cela. Certains sont sont en fait plus intéressés par les clics que peuvent leur apporter cette histoire que par la vérité.
Si plusieurs joueurs comme Stefanos Tsitsipas et Casper Ruud n’ont pas voulu commenter cette actualité, la numéro 1 mondiale Iga Swiatek a elle fait passer un message.
Publié le mardi 16 janvier 2024 à 14:42