Consultante pour Eurosport durant toute la quinzaine de l’Open d’Australie, Justine Henin a notamment été interrogée sur l’habitude très particulière d’Adrian Mannarino, qui refuse de connaître l’identité de son adversaire si ce n’est seulement quelques minutes avant le début du match.
Et alors que le Français doit affronter le tenant du titre et numéro 1 mondial, Novak Djokovic, ce dimanche pour une place en quarts de finale, la Belge a souligné à quel point cette manie était extrêmement rare au haut niveau.
« J’ai dû mal à l’imaginer car cela me paraît tellement inconcevable et je pense que ce sera la même chose pour la plupart des joueurs et des joueuses. Il a manifestement trouvé un outil qui l’aide, et il a pu trouver un chemin vers cette confiance qui lui amène ces résultats complètement dingues et inattendus. Il a mis des outils en place pour ne pas avoir à cogiter, j’imagine que c’est vraiment l’objectif. C’est vrai qu’en Grand Chelem, particulièrement, quand on a 48 heures, on a quand même à coeur de donner des schémas qui vont correspondre au jeu de l’adversaire, en tout cas c’est ce que je faisais et ce que beaucoup de joueur font. Manifestement, il se focalise sur lui, sur son jeu et il trouve un grand confort. C’est atypique, unique mais très intéressant. »
Publié le samedi 20 janvier 2024 à 16:16