Même si Aryna n’a pour l’instant « que » deux titres du Grand Chelem à son palmarès, elle a expliqué avec beaucoup d’émotions pourquoi remporter un tel tournoi était un moment unique. Son expérience ce samedi lui a aussi fait comprendre les attitudes des grands champions qui ne cessent de courir après ce sentiment incroyable.
« Vous savez quoi ? En fait, j’ai senti qu’après l’année dernière, cela allait m’aider à être plus libre et à ne pas me soucier des choses, et bla, bla, bla. Mais pas vraiment. Vous ressentez toujours la même chose. Vous le voulez toujours vraiment et vous travaillez toujours très dur pour cela, et vous devez toujours vous présenter, vous battre pour cela et montrer votre meilleur niveau. Donc j’ai l’impression, parce qu’avant de regarder tous ces champions pleurer après chaque chelem, je me disais : ‘Allez, tu l’as fait, genre, 15 fois. Pourquoi pleures‐tu encore ?’ Pour l’instant, je n’en suis même pas là, mais j’ai l’impression de comprendre pourquoi ils pleurent encore. Car à chaque fois, la même pression, les mêmes attentes. Vous le voulez de la même manière. C’est donc toujours émouvant. »
Publié le dimanche 28 janvier 2024 à 08:10