Mais pour qui se prend Toni Nadal ? Un juge‐expert ? Un épidémiologiste ? La question mérite vraiment d’être posée après sa nouvelle tribune publiée dans le quotidien El Pais concernant l’affaire Novak Djokovic.
Une tribune dans laquelle il loue avec une certitude déconcertante l’utilité des confinements ou encore affirme sans trembler que le gouvernement australien n’a pas eu d’autre choix que d’expulser Djokovic « afin de garantir le strict respect des règles ».
Pour rappel, l’exemption médicale accordée au numéro 1 mondial a été validée à deux reprises par les juges et son expulsion est uniquement liée à un risque potentiel de débordement « anti‐vax » au sein de la population locale comme l’ont déclaré le Premier ministre et le ministre de l’immigration. Ni plus, ni moins.
« La semaine précédant le début de l’Open d’Australie a eu peu, voire pas du tout, d’écho en raison de l’affaire Djokovic. Le débat a manifestement dépassé la sphère sportive et a été contaminé par l’esprit idéologique et dogmatique qui définit si bien notre époque. Je ne veux pas embrouiller davantage la question, mais je veux souligner certains points que nous ne devons pas oublier. La première est que si les pays n’avaient pas imposé des mesures de confinement ou d’autoprotection, et si nous n’avions pas été massivement vaccinés, ce tournoi n’aurait très probablement pas lieu. Deuxièmement, je pense que les actions du joueur serbe ont jeté trop de doutes et que le gouvernement australien n’a eu d’autre choix que d’ordonner son expulsion afin de garantir le strict respect des règles qu’il a imposées à ses propres citoyens. »
Publié le mardi 18 janvier 2022 à 13:13