AccueilOpen d'AustralieVoracova, dommage collatéral de l'affaire Djokovic : "Il y a des gardes...

Voracova, dommage colla­téral de l’af­faire Djokovic : « Il y a des gardes partout, peut‐être pensaient‐ils que j’al­lais sauter et m’enfuir »

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Arrivée en décembre en Australie grâce à une exemp­tion médi­cale liée à une récente conta­mi­na­tion, Renata Voracova a subi les consé­quences de l’af­faire Djokovic. En effet, la joueuse tchèque a pu rentrer sur le terri­toire austra­lien, disputer un match, avant d’être retenue dans le même hôtel que le Serbe depuis quelques jours. Contrairement au numéro un mondial, elle a décidé de quitter l’Australie.

Une déci­sion qui se comprend de la part d’une joueuse qui ne dispose pas des mêmes moyens que Nole pour payer des avocats. Une déci­sion qui se comprend, aussi, à la lecture de son témoi­gnage racon­tant ses condi­tions de réten­tion, pour le média tchèque idnes.cz : « Je suis dans une pièce et je ne peux aller nulle part. Je ne peux entrou­vrir ma fenêtre que de quelques centi­mètres. Il y a des gardes partout, y compris sous ma fenêtre, ce qui est assez bizarre. Peut‐être pensaient‐ils que j’al­lais sauter et m’en­fuir. Ils m’ap­portent de la nour­ri­ture et il y a un gardien dans le couloir. Tout est rationné. Je me sens un peu comme en prison. »