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Elsa Pellegrinelli : « Le Head Padel Open est le circuit de padel histo­rique en France, sa renommée est réelle »

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À l’oc­ca­sion de la phase finale du Head Padel Open qui débute ce vendredi à Winwin Padel à Cabries, nous vous propo­sons l’en­tre­tien réalisé avec la respon­sable des évène­ments chez Head France que nous avons publié dans le numéro 81 de We Love Tennis Magazine.

Elsa, cela doit être plus agréable de se dire que vos épreuves vont pouvoir se dérouler dans de bonnes condi­tions…
C’est certain et nous ressen­tons un véri­table enthou­siasme, ce n’est pas une renais­sance mais cela y ressemble. L’ensemble de nos parte­naires, les clubs, les ligues, tout le monde est dans les starting‐blocks pour orga­niser les étapes avec le plus de convi­via­lité et d’efficacité possible. Le Head Padel Open (HPO) est le circuit de padel histo­rique en France, sa renommée est réelle. Head a été précur­seur dans ce domaine et nous avons été la première marque à nous impli­quer de cette manière, à établir une véri­table stra­tégie pour déve­lopper la pratique. Et c’était il y a cinq ans. Nous ne surfons pas sur une tendance, nous sommes impli­qués depuis le début de l’arrivée du padel en France. Aujourd’hui, le padel explose et nous en sommes heureux, c’est certain. D’ailleurs, c’est aussi pour cela que le HPO a changé de formule. Au départ, notre Tour était composé de P1000 ; ce n’est plus le cas, nous sommes sur des P100 femmes et mixte et un P250 hommes.

Pourquoi ce chan­ge­ment de format dans le HPO ?
Nous voulons main­te­nant toucher tous les joueurs de padel. Il était logique au départ de donner un coup de projec­teur en favo­ri­sant les très bons joueurs. Nos objec­tifs sont diffé­rents et cela fonc­tionne bien, l’accueil est très positif. Plus de 75 étapes vont être orga­ni­sées partout en France dans tous les types de struc­ture, c’est une grande fierté.

En face de ce vais­seau amiral, il y a main­te­nant le Head Tennis Open (HTO). Si l’on te dit que c’est un copier‐coller du Head Padel Open dans le tennis, tu réponds quoi ?
Que ce n’est pas le cas. Il s’agit certes d’un Tour avec des phases quali­fi­ca­tives et une grande finale, mais c’est le seul point commun. LE HTO se joue sur un format TMC pour les jeunes classés de 302 à 153 et âgés de 11 à 14 ans, avec un système de points dans chaque ligue parti­ci­pante pour accéder à une phase finale régio­nale quali­fi­ca­tive pour la finale natio­nale. L’idée est d’inciter les parti­ci­pants à faire plusieurs matchs et tour­nois, c’est une forme de « Race » comme celle de l’ATP et du Masters de Turin. La première édition s’était déroulée unique­ment dans la ligue Auvergne‐Rhône‐Alpes, ce qui nous a permis de « tester » le concept et de véri­fier que cela fonc­tionne très bien. Cette idée de « Race » crée une belle émula­tion, une compé­ti­tion saine, d’autant que la récom­pense finale est très attrayante.

C’est-à-dire ?
Comme cela avait été prévu dès le départ, les garçons quali­fiés pour le Masters national joue­ront à l’Open Sud de France de Montpellier, et les filles à l’Open 6e Sens de Lyon. Les vain­queurs auront la chance de signer un contrat Head et seront donc inté­grés au team comme des joueurs pros.


Vous avez aussi décidé de regrouper le HTO et le HPO pour une phase finale en juillet à Winwin Padel (Aix‐en‐Provence). Pouvez‐vous nous en dire plus ?
Oui, nous avons la volonté de réunir les deux « commu­nautés » et de leur proposer un événe­ment festif et sportif avec un village des parte­naires, des anima­tions, mais aussi une grande soirée le samedi où nous invi­tons tous les quali­fiés. Les accom­pa­gna­teurs sont égale­ment les bien­venus, nous leur deman­dons seule­ment de payer une inscrip­tion à prix coûtant. L’idée de cette grande phase finale est d’échanger, de créer un vrai moment de convi­via­lité comme peut l’être la National Tennis Cup, dont nous sommes parte­naires. C’est nous qui produi­sons l’ensemble de l’événement et j’avoue que c’est un beau chal­lenge, surtout après la période que nous avons vécue. Certains peuvent penser que ce n’est pas le rôle d’une marque de faire cela, nous pensons au contraire que créer du lien avec les amou­reux du padel et du tennis est un vrai plus. D’ailleurs, les parte­naires comme Belambra, qui nous ont rejoints dans cette aven­ture, ont bien compris notre démarche.

On se souvient que lors de la dernière phase finale, il y avait eu du beau monde sur les pistes…
C’est vrai, vous avez de la mémoire. Notre inten­tion est bien sûr de proposer des temps forts et la présence de cham­pions reconnus est un axe sur lequel nous travaillons. Je ne peux rien annoncer offi­ciel­le­ment dès main­te­nant, mais je sais déjà qu’il y aura du beau monde.