Ceux qui ont connu le Roland‐Garros d’hier arrivent toujours médusés quand ils reviennent et découvrent tout ce qui a été entrepris pour transformer le vintage en un espace moderne, design, presque froid.
Le décor planté, le tournoi, qui se veut progressiste et qui devait rattraper son retard selon certains spécialistes du marketing sportif, est allé encore plus loin en voulant également bouleverser l’aspect sportif et proposer cette fameuse night session au coeur de Paris. Une « night » vendue comme il se doit à prix d’or à un opérateur en soif d’abonnés et de notoriété.
Au final, on atterrit donc sur un match qui débute à 22h30 et se termine à 3H15 dans un froid de canard, dans un stade à demi‐vide et devant quelques téléspectateurs insomniaques.
Publié le dimanche 2 juin 2024 à 10:10