La déclaration avait de quoi surprendre pour un match d’une telle importance mais Carlos Alcaraz avait prévenu tout le monde en faisait preuve d’une confiance presque déconcertante avant d’affronter Stefanos Tsitsipas en quarts de finale de Roland‐Garros.
Une confiance établie grâce à son bilan impeccable face au Grec (cinq victoires à zéro dont trois sur terre battue pour seulement trois sets perdus) et un style de jeu qui lui va à merveille avec notamment cette fameuse faiblesse sur le revers de son adversaire. Et l’Espagnol a bel et bien tenu parole.
Breaké d’entrée de match alors qu’il avait décidé de servir en premier suite au toss, la partie commençait de la plus mauvaise des manières pour Stefanos. Une tendance qui allait se confirmer jusqu’à 6–3, 4–2 en faveur d’Alcaraz. Moment choisi par le Grec pour arrêter de pleurnicher auprès de son papa, qui est aussi son coach, et enfin accepter le combat dans un deuxième set où il parvenait quand même à obtenir un jeu décisif.
Mais dominé dans quasiment tous les compartiments du jeu par un Alcaraz en pleine confiance depuis sa victoire face à Korda au 3e tour, Tsitsipas, devant une impasse tactique et incapable de prendre le jeu à son compte de manière régulière, finissait logiquement par céder en trois manches et 2h15 de jeu : 6–3, 7–6(3), 6–4. Un véritable cauchemar pour le petit copain de Paula Badosa.
De son côté, qualifié pour sa deuxième demi‐finale d’affilée, un an après ses fameuses crampes face à Novak Djokovic, Carlos Alcaraz affrontera ce jeudi Jannik Sinner pour le premier véritable choc de cette quinzaine. Et après le forfait du Serbe ce mardi, il est plus que probable que le prochain vainqueur inédit de Roland‐Garros soit l’un d’entre eux.
Publié le mardi 4 juin 2024 à 22:48