Mirra Andreeva a créé la sensation à Roland‐Garros. Opposée à Aryna Sabalenka, la prodige de 17 ans est venue à bout de la numéro deux mondiale en trois sets (7−6, 4–6, 4–6). Elle disputera son premier dernier carré en Grand Chelem contre Jasmine Paolini ce jeudi.
En conférence de presse, la 38e joueuse mondiale est revenue sur un événement insolite du match. Dans l’ultime jeu, elle a sauvé une coccinelle présente sur le court. La réputation de porte‐bonheur de l’insecte n’a pas failli, la Russe a pu laisser éclater sa joie quelques minutes plus tard.
« Au dernier jeu sur son service, je crois que le score, c’était 30–15 pour elle, j’ai vu une coccinelle par terre sur la terre battue. Je me suis dit : ‘il faut que je la sauve’. Je l’ai ramassée, puis j’ai essayé de ne plus y penser. Je me suis dit : mince, cela pourrait être un signe. Bien qu’essayant de ne pas y penser, j’ai essayé de rester dans le jeu, de me concentrer, de ne pas attendre ses fautes, d’essayer de finir grâce à moi. C’était un bon signe, j’ai gagné le jeu et le match. C’était un bon moment pour moi. »
Publié le jeudi 6 juin 2024 à 11:45