Blessé à l’avant‐bras droit depuis le début de cette saison sur terre battue, Carlos Alcaraz ne s’est pas montré rassurant durant cette période où il n’a disputé qu’un seul tournoi (défaite en quarts de finale à Madrid). Une préparation tout sauf idéale pour Roland‐Garros.
Arrivé sur la terre battue parisienne avec des doutes et toujours son manchon collé au bras, l’Espagnol a envoyé un message fort ce vendredi soir après un deuxième tour compliqué face au novice De Jong.
Opposé en session de nuit à l’Américain Sebastian Korda, deux ans presque jour pour jour après leur affrontement ici‐même au même stade de la compétition, l’Espagnol s’est montré impérial et surtout extrêmement rassurant concernant son état physique avec quelques coups droits d’une puissance phénoménale, signe que l’avant‐bras va finalement très bien. Cette séquence pour s’adjuger le deuxième set en est le parfait exemple.
Confiant, offensif et surtout heureux sur le court, le 3e joueur mondial, une fois le match lancé, a livré un très joli match face à Korda qui a quand même parfois semblé dépassé par la vista de son adversaire malgré une belle résistance et une technique toujours aussi parfaite. Mais l’ocre n’est clairement pas sa surface favorite.
Vainqueur 6–4, 7–6(5), 6–3, en 2h40 de jeu, Carlos Alcaraz s’avance en deuxième semaine où il affrontera le vainqueur du duel interrompu et reporté à samedi entre Ben Shelton et Félix Auger‐Aliassime.
Publié le vendredi 31 mai 2024 à 23:10