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Edberg : « Il faut toujours penser à jouer un tennis qui vous donne du plaisir »

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La page We are Tennis a décidé d’in­viter des légendes à discuter en live pendant ce ce qui devait être la quin­zaine de Roland‐Garros. 

Après Martina Navratilova, c’est Stefan Edberg qui a expliqué son rapport avec Roland‐Garros mais aussi la terre battue. 

Si le Suédois se souvient d’un stade en fusion en 1983 alors qu’il devait jouer sa finale en juniors sur le central après celle mythique de Yannick Noah, Stefan se rappelle aussi qu’il a perdu face à Chang en 1989, une finale « qu’il aurait peut‐être dû remporter » mais au final, « cela fait un bon souvenir pour Michael car c’est le seul Grand Chelem à son palmarès » a expliqué le suédois avec un sourire en coin sachant qu’il en soulevé six titre du Grand Chelem (Open Australie (1985−1987), Wimbledon (1988, 1990), US Open (1991,1992)).

Mais le plus étrange chez Stefan, c’est bien le fait qu’il ait été l’un des joueurs les plus agres­sifs du circuit alors même qu’il avait été élevé sur terre battue dans sa jeunesse. Sur ce sujet, là encore, Stefan, a une expli­ca­tion limpide : « Je crois que c’est unique. En fait, il faut toujours penser à jouer un tennis qui vous donne du plaisir. J’ai toujours eu un bon service et je détes­tais jouer des longs rallyes. Je voulais que le point se finisse vite. Enfin, j’ai très vite compris que mon kick pouvait me permettre de jouer service‐volée même sur terre battue, tout cela explique donc mon atti­tude sur l’ocre et notam­ment à Roland‐Garros. »