AccueilRoland GarrosFabio Fognini : "Je ne suis certainement pas comme Jannik Sinner, lui...

Fabio Fognini : « Je ne suis certai­ne­ment pas comme Jannik Sinner, lui le gars parfait que tout le monde aime. Moi, je suis le gars impar­fait, que l’on aime ou que l’on déteste. Je suis fier de ma carrière, pour le meilleur ou pour le pire »

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Fabio Fognini a bien failli perdre la flamme et tout arrêter mais son amour pour le tennis et la compé­ti­tion s’est avéré plus fort.

Redescendu à la 147e place mondiale en novembre dernier, le fantasque italien a trouvé les ressources pour réin­té­grer le top 100 et se quali­fier ce mardi pour le deuxième tour de Roland‐Garros après une victoire nette face à Van De Zandschulp (6−1, 6–1, 7–5).

Interrogé à la suite de la rencontre par nos confrères d’Ubitennis, Fabio est revenu avec beau­coup d’hon­nê­teté sur sa carrière tout en assu­rant qu’il ne regret­tait rien. 

« Je suis fier de ma carrière, pour le meilleur et pour le pire. J’ai commis des erreurs et j’en ai payé les consé­quences, mais je crois que cela fait partie de la vie de tout être humain. Je ne suis certai­ne­ment pas comme Sinner : lui le gars parfait que tout le monde aime. Moi, je suis l’im­par­fait que l’on aime ou que l’on déteste. Maintenant, il faut faire face à la réalité et ce qui est fait est fait. Je continue à jouer parce que j’aime ce sport et que j’ap­précie la compé­ti­tion. J’étais à deux doigts de dire au revoir. J’ai traversé une période triste et diffi­cile. L’année dernière, après ce tournoi, j’ai été absent pendant deux mois et à chaque fois, la récu­pé­ra­tion est plus diffi­cile. J’ai joué des tour­nois pour monter dans le clas­se­ment et à ce moment‐là, je me suis demandé pour­quoi je le faisais : c’étaient des tour­nois qui, même si je les avais gagnés, n’au­raient rien changé pour moi. »