Lors d’une interview accordée à l’ATP après avoir remporté à Roland‐Garros dimanche son troisième titre du Grand Chelem à seulement 21 ans, Carlos Alcaraz a fait une confidence sur la période difficile qu’il a traversée en raison de sa blessure à l’avant‐bras droit.
« Je suis quelqu’un qui a plus tendance à pleurer de frustration que de bonheur. Je ne pleure pas beaucoup, mais j’ai craqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, lorsque j’ai dû manquer certains tournois que j’attendais avec impatience à cause de ma blessure (Monte‐Carlo et Rome, ndlr). Mentalement, c’était pénible. Le bras droit sert à tout. J’utilise beaucoup de vitesse et de puissance dans chaque coup et mon avant‐bras me faisait souffrir. J’étais inquiet, pensant que je ne pourrais pas récupérer à 100 %. À Madrid, j’ai joué quatre matches et cela m’a gêné lors du quatrième. Je n’ai pas pu aller à Rome. Nous avons fait des tests et tout ce qu’il fallait pour arriver ici en pleine forme, mais je n’arrêtais pas de me poser des questions. »
Publié le mercredi 12 juin 2024 à 09:41