À l’instar de Jo‐Wilfried Tsonga, Marion Bartoli a eu une grosse pensée pour Alexander Zverev, quelques minutes après sa défaite contre Carlos Alcaraz en finale de Roland‐Garros.
Comme l’Allemand, la Française a elle aussi connu la détresse d’échouer en finale de Grand Chelem avant de finalement triompher cinq ans plus tard.
« Cette détresse je l’ai ressentie sur ma chaise après avoir perdu contre Serena Williams en finale de Wimbledon en 2007. C’est une détresse qui est profonde parce que vous avez l’impression d’avoir été si proche, à un match près, à quelques jeux près de ce rêve et de pouvoir soulever ce trophée et vous voyez quelqu’un d’autre le faire à votre place et c’est extrêmement douloureux et il faut du temps pour s’en remettre, il ne faut pas se le cacher. Psychologiquement, c’est une vrai bataille contre soir même pour arriver à repartir sur le terrain, refaire les efforts à l’entraînement. Il y a forcément une décompression après un moment comme ça tellement il a été intense, après ça reste un match de tennis : il fait un vainqueur, il faut un perdant et malheureusement pour lui aujourd’hui, ce sera Alexander Zverev. On a une grosse pensée pour lui car il s’est tellement battu, il s’est tellement arraché pour en arriver là. Et même dans le troisième set, il est menée d’un break et il va l’arracher 7–5, mené 5–2, et on se dit qu’il a peut‐être fait le plus dur. Et puis finalement il s’est heurté à un Carlos Alcaraz trop fort. »
Publié le dimanche 9 juin 2024 à 21:11