« Je ne me suis pas sentie en sécurité lors de la dernière conférence de presse », avouait Aryna Sabalenka au sujet d’un échange tendu avec un journaliste ukrainien après sa victoire au 2e tour. Depuis, la Biélorusse, qualifiée pour les quarts de finale de Roland‐Garros, ne s’est plus présentée en salle de presse.
La directrice du tournoi, Amélie Mauresmo, apporte soutien à la numéro 2 mondiale dans des propos accordés à L’Equipe.
« Elle est sortie de ses deux premières conférences très touchée, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec les différences expériences que l’on a eues par le passé en termes de santé mentale, on a décidé d’accéder à sa demande. Elle n’était d’ailleurs pas la seule à la formuler. Que la politique s’invite dans le sport, cela ne me choque pas forcément. Après, quand il y a une demande d’opinion, il faut respecter le sportif s’il ne souhaite pas s’exprimer sur le sujet. Cela devient problématique si une question est sans cesse posée alors que le sportif a dit qu’il ne souhaitait pas y répondre. Il n’a pas à être mis dans cette situation. Il doit y avoir une entente cordiale entre les deux parties. L’athlète doit respecter les questions, mais le journaliste doit respecter le souhait de l’athlète s’il ne veut pas s’exprimer. »
Publié le lundi 5 juin 2023 à 13:14