Mercredi aux alentours de minuit, Naomi Osaka a balancé une bombe sur ses réseaux sociaux. Elle a annoncé son boycott de la presse pendant toute la durée de Roland‐Garros. La Japonaise semble vouloir dicter ses propres règles, même si elle sait qu’elle s’expose à des sanctions. La numéro 2 mondiale aurait‐elle trouvé les coupables idéaux de ses mauvaises performances sur terre battue ?
« J’espère que vous allez bien. Je vous écris pour vous dire que je ne ferai aucune conférence de presse pendant Roland‐Garros. J’ai souvent ressenti que les gens n’ont pas de considération pour la santé mentale des athlètes, et cela se confirme quand je vois une conférence où lorsque j’y participe. Je me suis souvent retrouvé à répondre à des questions qui ont déjà été posées plusieurs fois, ou des questions qui sèment le trouble dans nos esprits, et je ne vais me soumettre à des gens qui doutent de moi. Ne pas participer aux conférences n’a rien de personnel envers le tournoi, et quelques journalistes m’ont interviewé depuis que je suis jeune, et j’ai une relation amicale avec la plupart d’entre eux. Cependant, si les organisateurs pensent qu’ils peuvent continuer à dire ‘participez ou vous recevrez une amende’, et continuent à ignorer la santé mentale des athlètes qui sont la pièce centrale de cette coopération, alors laissez‐moi rire. Bref, j’espère que le montant considérable des amendes que je paierai ira à un organisme de charité pour la santé mentale, » a tweeté Naomi Osaka…
« Je ne vais me soumettre à des gens qui doutent de moi » reste la phrase la plus marquante. La joueuse aux 4 Grands Chelems n’a peut‐être pas compris le rôle d’un journaliste…
Publié le jeudi 27 mai 2021 à 08:04