Le coup de fil d’Emile Loit était pour Cédric Pioline ce lundi. Et on ne s’en souvient pas assez mais le champion tricolore a atteint les demi‐finales en 1998 après avoir notamment dominé Marat Safin en 8ème alors inconnu et Hicham Arazi en quart. En demi, Cédric coince contre l’Espagnol Alex Correjta en trois sets (6−3, 6–4, 6–2).
Interrogé sur son rapport avec le tournoi, Cédric y voit deux parties bien distinctes. « Au début, je dois dire que c’était un peu tendu. J’étais un peu écrasé par les enjeux et je ne communiquais pas forcément bien avec le public. Puis tout cela s’est réchauffé. 1998 reste évidemment ma plus belle édition. Face à Marat, je m’en sors bien, je dirai à l’expérience car il était plus fort que moi. Le soutien de la foule m’avait bien aidé ce jour là. Jouer Marat Safin ce n’était pas évident, il fait partie de ces joueurs qui peuvent tirer un coup gagnant de n’importe où. Ce type de jeu vous met forcément une pression assez importante. Quand je l’ai battu, il n’était pas connu mais on savait déjà qu’il avait tout pour devenir un grand champion. Si je devait résumer le tournoi en seul mot, je n’hésiterai pas une seule seconde, ce serait le mot Passion »
Publié le lundi 1 juin 2020 à 12:42