Depuis deux jours et notamment hier suite à une pluie forte accentuée par un vent violent, de nombreux tweets ont circulé pour se « moquer » du toit du central de Roland‐Garros.
Or, depuis le début, il n’a jamais été question que le central de Roland‐Garros soit un stade couvert au sens strict du terme. Le maître d’oeuvre interrogé ce jour par l’Equipe a donc tenu à expliquer la démarche originelle et faire une mise au point assez utile pour stopper cette petite polémique : « C’est un parapluie. Jeudi il y avait 92 km/h de vent entre 17h et 18h. Ce vendredi, c’était 85. Le genre de pluie comme il y en a une fois tous les trois ou quatre ans. Alors forcément, ça flotte sur les côtés. Mais il n’y a pas eu une seule goutte sur le court et c’est le plus important. Je vous signale que pendant ces averses, Nadal était sur le court jeudi et Medvedev hier, et qu’ils n’ont pas interrompu leur entraînement. J’étais dans les tribunes, le vent soufflait comme en extérieur et c’est ce qui me plaît parce que cela respecte le jeu » a expliqué Gilles Jourdan.
Publié le samedi 26 septembre 2020 à 08:03