Hier (mercredi) soir, le président de la République a annoncé le nouveau dispositif pour combattre la pandémie. Il a posé le cap en évoquant un retour à la normale au début du mois de mai.
Si cette date est respectée, on peut alors envisager un tournoi de Roland‐Garros acceptable même s’il est clair qu’il devra se faire dans des conditions sanitaires proches de celles du mois d’octobre dernier, notamment pour les joueurs.
Ce qui est le plus inquiétant pour les fans, c’est la jauge que va pouvoir proposée la FFT qui travaille pour l’instant dans une vraie incertitude. Son calendrier est d’autant plus difficile que la pandémie va connaitre un pic lors de ce mois d’avril alors que le tournoi débute le 17 mai.
On ne peut imaginer vivre un Roland‐Garros sous le soleil dans ce nouveau stade avec une jauge très basse, ce serait presque contre productif.
Au départ, il semble qu’il y avait un consensus autour de 5000 places pour les deux grands courts, mais ça c’était avant que le Covid‐19 soit à nouveau aussi « virulent ».
Roland‐Garros est le poumon du tennis tricolore. À un mois et demi du départ, l’idée est donc sûrement de limiter la « casse » notamment du côté des sponsors dont les investissements et les impératifs sont bien différents de ceux du grand public.
En tout cas, on ne doute pas une seule seconde que la FFT travaille d’arrache‐pied pour trouver la meilleure solution et « produire » un évènement de qualité avec les contraintes que va définir le gouvernement. Finalement, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts…
Publié le jeudi 1 avril 2021 à 08:11