Stefanos Tsitsipas aurait‐il adopté la méthode Adrian Mannarino, qui consiste à découvrir le nom de son adversaire au dernier moment ? Lorsqu’un journaliste l’a interrogé sur son tirage difficile à Paris après sa victoire contre Daniel Altmaier au deuxième tour de Roland‐Garros (6−3, 6–2, 6–7, 6–4), le finaliste de l’édition 2021 a en tout cas révélé ne pas être au courant de ce qui l’attendait par la suite.
Tsitsipas : « Je prends les choses match par match. Si vous demandez, je ne sais même pas contre qui je vais jouer au prochain tour. »
Journaliste : « Sonego ou Zhang. »
Tsitsipas : « D’accord. J’aime me concentrer sur mes matches indépendamment et ne pas regarder qui je pourrais avoir en quarts de finale ou en demi‐finales. Ce que j’ai appris grâce à cela, c’est que mon imagination est grande et qu’elle est parfois débridée, libre et vagabonde. Je m’imagine déjà en train de jouer ce joueur alors que je devrais plutôt me concentrer sur le présent et penser à la manière dont je dois battre l’adversaire actuel. Je veux donc éviter que mon esprit soit trop libre et trop créatif, et me concentrer sur ce que j’ai à faire sur l’instant présent. »
Publié le jeudi 30 mai 2024 à 18:08