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Yannick Noah : « Je ne veux pas parler de la situa­tion d’Hugo Gaston. Mais on ne prend pas 140 000 boules d’amende parce qu’on fait tomber une balle »

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Alors que Yannick Noah a été célébré toute cette journée de samedi à l’oc­ca­sion des 40 ans de sa victoire à Roland‐Garros, le Franco‐Camerounais s’est égale­ment présenté en confé­rence de presse où il a répondu à nombre impor­tant de ques­tion. L’une d’entre elles concer­nait notam­ment l’amende infligée récem­ment par l’ATP à Hugo Gaston pour anti‐jeu.

« Je ne peux pas et je ne veux pas parler de la situa­tion d’Hugo Gaston, parce que je ne l’ai pas vue, je ne sais pas vrai­ment comment cela s’est passé. Mais je ne pense pas qu’on prend 140 000 boules d’amende parce qu’on fait tomber une balle. Il a dû se passer quelque chose autre. Il y a les règles. Tu joues par rapport aux règles. Il y a l’ATP. Encore une fois, je ne suis pas là depuis long­temps, mais je pense que… Quand je regarde du hockey, j’aime bien quand, à un moment, il y a une petite baston. Il y avait un lien avec le public avec notre géné­ra­tion. À notre époque, ce n’était pas média­tisé comme main­te­nant, mais il y avait un lien. Je ne connais pas un amateur de tennis qui dit : ‘À l’époque, j’ado­rais McEnroe, parce qu’il avait un putain retour de service’, Jamais ! Ou jamais : ‘J’adorais McEnroe, parce que c’est le seul qui tour­nait le dos à l’ob­jectif qu’il avait au service’, Jamais ! ‘John, il cassait les raquettes, il gueulait !’. »