Tamara Zidansek s’est inclinée jeudi en demi‐finales contre Anastasia Pavlyuchenkova (7−5, 6–3). La Slovène a réalisé un magnifique parcours. En conférence de presse, elle est revenue sur un sujet un peu tabou, l’argent dans le tennis. 85ème mondiale avant Roland Garros, Zidansek va récupérer un prize money à la hauteur de 375 000 euros, qui devrait lui apporter une stabilité financière. Elle pourrait en profiter pour recruter un physiothérapeute dans son équipe. Par ailleurs, elle va intégrer le top 50 lundi prochain. Son nouveau classement va lui ouvrir les portes de nouveaux tournois pour lesquels elle n’aura pas à disputer les qualifications.
« Je suis ravie, bien sûr. Je ne joue pas pour l’argent, mais c’est quand même agréable. C’est plus facile aussi, parce qu’il faut investir en soi pour aller plus loin, pour parvenir à ce niveau‐là en Grand Chelem, cela nécessite beaucoup d’argent. Donc, cela me permet d’avoir plus d’opportunités pour élargir mon équipe peut‐être, pour avoir un physio par exemple. »
Si les 100 premiers mondiaux gagnent bien voire très bien leur vie, ce n’est pas du tout pareil pour les autres joueurs moins bien classés. Une carrière de tennis demande beaucoup de dépenses : entraineur, préparateur physique, billets d’avion, hôtel… Beaucoup de joueurs utilisent l’intégralité de leurs gains en tournoi pour effectuer ces dépenses.
Publié le vendredi 11 juin 2021 à 12:42