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Azarenka : « Je l’admire »

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Victoria Azarenka s’est montrée extrê­me­ment déçue, à l’issue de sa défaite en finale de l’US Open, face à Serena Williams. La Biélorusse, atteinte par la tension de l’évé­ne­ment et le scénario de la rencontre, a d’ailleurs pleuré sur sa chaise pendant que l’Américaine célé­brait sa victoire. En confé­rence de presse, elle parle de cet échec et de son émotion. Et rend un bel hommage à son bour­reau du jour, avec une amitié sincère, qu’on a pu constaté durant la remise des prix.

Sa défaite

Ca a été un superbe match. Mais avoir été si près du but et ne pas l’avoir atteint, ça vous blesse profon­dé­ment. Mais je n’ai pas de regrets. J’ai l’im­pres­sion d’avoir tout donné. Est‐ce que ça aurait pu aller dans mon sens ? Probablement, oui. Mais ça ne l’a pas été. C’est une vraie douleur. Ces émotions, vous ne pouvez pas le retenir, vous êtes simple­ment triste. A la fin du match, c’est là que vous réalisez ce qui est arrivé. C’était un super match, c’était un match serré, mais je n’ai pas gagné.

Ses émotions

C’est un grand accom­plis­se­ment, sans aucun doute. C’est diffi­cile de se réjouir de quelque chose dans ce moment parti­cu­lier, parce qu’ac­tuel­le­ment, je me sens juste triste. Je suis fière de moi‐même d’une certaine manière, mais triste. Mais, rassurez‐vous, dans quelques jours, quand je rentrerai à la maison, ça ira beau­coup, je serai bien plus heureuse… Et puis, je suis quand même plutôt vernie d’être assise ici, dans la peau d’une fina­liste de l’US Open.

Son analyse

On avait l’im­pres­sion qu’il n’y avait pas de place pour une erreur. Pas de place pour un mauvais choix. C’était extrê­me­ment tendu et telle­ment serré que vous deviez vrai­ment savoir ce que vous alliez faire. Vous deviez être confiante. Vous deviez croire en vous‐même. Je l’ai fait. Je l’ai vrai­ment fait. Ca s’est joué à quelques coups, ici ou là, dans la bande… Mais je dois rester posi­tive, parce que ce type de matches, contre Serena, ça vous pousse à être meilleure, à vous améliorer, à avancer. Je dois la remer­cier pour ça, franchement.

Son adver­saire, Serena Williams

Le service est, sans aucun doute, l’une des grosses diffé­rences… Si vous regardez nos deux jeux, c’est la plus grande diffé­rence. C’est ce qui ressort. Et le mental… Elle n’aban­donne jamais. C’est une très grande cham­pionne. Elle sait comment jouer. Elle est la joueuse la plus dure à affronter menta­le­ment. Elle a la puis­sance. […] Nous n’avons jamais eu de problèmes l’une avec l’autre. Je l’ad­mire vrai­ment en tant que personne et en tant que joueuse de tennis. Je l’ad­mire abso­lu­ment. A la fin du match, c’était des émotions honnêtes et sincères. Je l’ai féli­citée avec tout mon coeur, parce que je savais qu’elle avait mérité de gagner. Elle était la meilleure aujourd’hui.

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