Les superlatifs manquent pour résumer en quelques mots un duel de cette intensité. Tout a été réuni pour marquer l’histoire du tennis, des rebondissements, et surtout un niveau de jeu de fou dans un stade qui avait décidé de ne pas aller au lit.
C’est Alcaraz qui a pris le meilleur départ avant de rater l’immanquable sur une de ses 5 balles de set dans la deuxième manche. Le match aurait sûrement pris alors une autre direction.
Sinner renversait donc le cours de la discussion en prenant les rênes (4−6, 7–6, 7–6) même si dans la 3ème manche son adversaire avait servi pour boucler le set.
Avec deux sets en poche, l’Italien pouvait un peu bomber le torse et enfoncer le clou en breakant très vite. Mieux, à 5 à 4 il obtenait même une balle de match. C’était le délire total surtout quand quelques minutes plus tard, Alcaraz empochait le set alors qu’il aurait dû « mourir ».
Sinner, toujours aussi calme, encaissait le choc et se remettait en marche breakant rapidement. Mais il était dit que tout devait se finir dans la sueur et l’incertitude.
Carlos recollait une nouvelle fois et l’on allait avoir une fin de match irrespirable.
Après plus de 5H15 de match, les deux gladiateurs ne lâchaient rien, et les points les plus fous s’enchainaient.
Et Alcaraz démontrait au final (6−3, 7–6, 7–6, 5–7, 6–3) qu’il mérite amplement d’être dans la course pour être le futur numéro 1 mondial.
Une place que Jannik devrait lui aussi convoiter dans sa carrière dans peu de temps. Merci pour tout, et à la prochaine messieurs.
Publié le jeudi 8 septembre 2022 à 08:54