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Auger‐Aliassime, c’est grave docteur ?

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Battu et dominé en trois manches par le gaucher Draper (6−4, 6–4, 6–4), le Canadien, qui avait annoncé avoir de grosses ambi­tions sur cet US Open, rentre chez lui avec des vraies incertitudes. 

Durant toute la rencontre, Félix s’est entêté dans sa filière confir­mant qu’il ne possède pas pour l’ins­tant un vrai plan B. C’est un souci s’il veut réel­le­ment passer un cap. 

Jouer en force quand on est en pleine confiance est un fait, parvenir à remporter un match en jouant « mal » reste une des qualités des grands joueurs et force est de constater que Félix, dont le poten­tiel est fou, n’y arrive pas. L’apport de Toni Nadal est palpable, mais cela n’a pas fait la diffé­rence pour le moment dans les grands rendez‐vous.

De ce côté, Félix reste calme, ne s’alarme pas : « Il a très bien servi. J’ai tenté de varier mes posi­tions pour tenter de le désta­bi­liser, mais ça n’a pas fonc­tionné. Sauf peut‐être à la fin du troi­sième set, où j’aurais pu revenir. Il a aussi un très bon revers, il ne fait pas trop de fautes. Mais quand il a une oppor­tu­nité, il peut aussi frapper assez fort. » 

Au final, c’est peut‐être lui qui a raison, la situa­tion n’est pas alar­mante. Félix est encore jeune, sa marge de progres­sion existe, et son physique est l’un des meilleurs du tour.